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Gestion urbaine partagée à Ouagadougou: pouvoirs et périphéries (1983-1991)
In: Collections "Hommes et sociétés
Pouvoirs et cités d'Afrique noire: décentralisation en question
In: Collection hommes et sociétés
Métropoles des pays émergents : des acteurs de la transition énergétique ? Leçons du Cap (Afrique du Sud)
In: Géographie, économie, société, Band 19, Heft 2, S. 243-266
ISSN: 1958-5802
Décentralisation et gouvernance de la diversité : les services urbains en Afrique anglophone
Cet article propose une analyse comparée des effets des politiques de décentralisation sur les services urbains de cinq pays d'Afrique anglophone (Afrique du Sud, Nigeria, Namibie, Tanzanie, Zambie). Il souligne d'abord les dissemblances des trajectoires des pouvoirs locaux d'un pays à l'autre et leur relative autonomie au regard des dispositifs institutionnels promus par la « convention libérale ». Il montre ensuite que les modèles municipaux de gestion des services sont inégalement pensés pour répondre à une tension majeure entre diversité urbaine, d'une part, équité sociale et cohésion territoriale, de l'autre. Si l'élaboration de compromis gestionnaires et leur traduction en termes opérationnels et techniques sont ainsi très variables, elles tendent cependant toutes à incorporer une ingénierie spatiale dont les diverses modalités ont des incidences directes sur la fragmentation et la désolidarisation urbaines. L'article suggère de rendre compte de ces modalités entre les organisant autour de deux notions : la spatialisation (segmentation socio-spatiale d'un service globalement régulé) et la territorialisation (autonomisation gestionnaire et financière de segments de desserte livrés à leurs propres arrangements).
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Décentralisation et gouvernance de la diversité : les services urbains en Afrique anglophone
Cet article propose une analyse comparée des effets des politiques de décentralisation sur les services urbains de cinq pays d'Afrique anglophone (Afrique du Sud, Nigeria, Namibie, Tanzanie, Zambie). Il souligne d'abord les dissemblances des trajectoires des pouvoirs locaux d'un pays à l'autre et leur relative autonomie au regard des dispositifs institutionnels promus par la « convention libérale ». Il montre ensuite que les modèles municipaux de gestion des services sont inégalement pensés pour répondre à une tension majeure entre diversité urbaine, d'une part, équité sociale et cohésion territoriale, de l'autre. Si l'élaboration de compromis gestionnaires et leur traduction en termes opérationnels et techniques sont ainsi très variables, elles tendent cependant toutes à incorporer une ingénierie spatiale dont les diverses modalités ont des incidences directes sur la fragmentation et la désolidarisation urbaines. L'article suggère de rendre compte de ces modalités entre les organisant autour de deux notions : la spatialisation (segmentation socio-spatiale d'un service globalement régulé) et la territorialisation (autonomisation gestionnaire et financière de segments de desserte livrés à leurs propres arrangements).
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Décentralisation et gouvernance de la diversité : les services urbains en Afrique anglophone
Cet article propose une analyse comparée des effets des politiques de décentralisation sur les services urbains de cinq pays d'Afrique anglophone (Afrique du Sud, Nigeria, Namibie, Tanzanie, Zambie). Il souligne d'abord les dissemblances des trajectoires des pouvoirs locaux d'un pays à l'autre et leur relative autonomie au regard des dispositifs institutionnels promus par la « convention libérale ». Il montre ensuite que les modèles municipaux de gestion des services sont inégalement pensés pour répondre à une tension majeure entre diversité urbaine, d'une part, équité sociale et cohésion territoriale, de l'autre. Si l'élaboration de compromis gestionnaires et leur traduction en termes opérationnels et techniques sont ainsi très variables, elles tendent cependant toutes à incorporer une ingénierie spatiale dont les diverses modalités ont des incidences directes sur la fragmentation et la désolidarisation urbaines. L'article suggère de rendre compte de ces modalités entre les organisant autour de deux notions : la spatialisation (segmentation socio-spatiale d'un service globalement régulé) et la territorialisation (autonomisation gestionnaire et financière de segments de desserte livrés à leurs propres arrangements).
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La participation au service du néolibéralisme ? Les usagers dans les services d'eau en Afrique subsaharienne
L'article analyse les politiques de participation des usagers dans les services d'eau urbains d'Afrique subsaharienne, dont la faillite gestionnaire est patente. Avec la décentralisation et la privatisation, la participation est en effet présentée comme un élément indispensable à la recomposition de l'action collective en ville. « Chaînon manquant » des réformes antérieures, elle permettrait à la fois de renforcer l'efficacité des investissements et de la gestion d'une part, de promouvoir la démocratisation et l'empowerment des populations vulnérables de l'autre. Privilégiant une réflexion sur la gestion urbaine, le propos s'inscrit dans une critique de la participation comme catégorie de l'action publique. Il rejoint les conclusions d'auteurs qui dénoncent une « nouvelle tyrannie » de la pensée et de la pratique du développement, soulignent les limites des dispositifs « communautaires » dans la gestion des biens et services collectifs ainsi que leur ambivalence dans les processus de marchandisation. En s'appuyant sur des travaux consacrés à l'action publique et collective dans les services d'eau urbains en Afrique subsaharienne, la première partie interroge la genèse de l'intense ingénierie participative actuellement déployée ainsi que les conditions et modalités de sa mise en œuvre. La deuxième partie montre que si la participation peut favoriser des progrès matériels de la desserte, elle suffit rarement à réguler de nouveaux systèmes de solidarité aptes à conjurer les effets délétères de la marchandisation des réseaux. Plus généralement, si des preuves tangibles d'une contribution de la participation à l'amélioration des conditions de vie matérielles des pauvres en ville ont été apportées ici et là, son efficacité comme stratégie de changement social demeure en question. À l'encontre des discours dominants sur la question, alimentés par une vision idéalisée de la gestion participative, la troisième partie argumente ainsi que les expériences africaines actuelles ont davantage pour souci d'intégrer les pauvres, ...
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La participation au service du néolibéralisme ? Les usagers dans les services d'eau en Afrique subsaharienne
L'article analyse les politiques de participation des usagers dans les services d'eau urbains d'Afrique subsaharienne, dont la faillite gestionnaire est patente. Avec la décentralisation et la privatisation, la participation est en effet présentée comme un élément indispensable à la recomposition de l'action collective en ville. « Chaînon manquant » des réformes antérieures, elle permettrait à la fois de renforcer l'efficacité des investissements et de la gestion d'une part, de promouvoir la démocratisation et l'empowerment des populations vulnérables de l'autre. Privilégiant une réflexion sur la gestion urbaine, le propos s'inscrit dans une critique de la participation comme catégorie de l'action publique. Il rejoint les conclusions d'auteurs qui dénoncent une « nouvelle tyrannie » de la pensée et de la pratique du développement, soulignent les limites des dispositifs « communautaires » dans la gestion des biens et services collectifs ainsi que leur ambivalence dans les processus de marchandisation. En s'appuyant sur des travaux consacrés à l'action publique et collective dans les services d'eau urbains en Afrique subsaharienne, la première partie interroge la genèse de l'intense ingénierie participative actuellement déployée ainsi que les conditions et modalités de sa mise en œuvre. La deuxième partie montre que si la participation peut favoriser des progrès matériels de la desserte, elle suffit rarement à réguler de nouveaux systèmes de solidarité aptes à conjurer les effets délétères de la marchandisation des réseaux. Plus généralement, si des preuves tangibles d'une contribution de la participation à l'amélioration des conditions de vie matérielles des pauvres en ville ont été apportées ici et là, son efficacité comme stratégie de changement social demeure en question. À l'encontre des discours dominants sur la question, alimentés par une vision idéalisée de la gestion participative, la troisième partie argumente ainsi que les expériences africaines actuelles ont davantage pour souci d'intégrer les pauvres, ou une fraction d'entre eux, dans le marché que de promouvoir une gouvernance urbaine démocratique, assurant la représentation d'intérêts pluralistes et souvent antagoniques.
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La participation au service du néolibéralisme ? Les usagers dans les services d'eau en Afrique subsaharienne
L'article analyse les politiques de participation des usagers dans les services d'eau urbains d'Afrique subsaharienne, dont la faillite gestionnaire est patente. Avec la décentralisation et la privatisation, la participation est en effet présentée comme un élément indispensable à la recomposition de l'action collective en ville. « Chaînon manquant » des réformes antérieures, elle permettrait à la fois de renforcer l'efficacité des investissements et de la gestion d'une part, de promouvoir la démocratisation et l'empowerment des populations vulnérables de l'autre. Privilégiant une réflexion sur la gestion urbaine, le propos s'inscrit dans une critique de la participation comme catégorie de l'action publique. Il rejoint les conclusions d'auteurs qui dénoncent une « nouvelle tyrannie » de la pensée et de la pratique du développement, soulignent les limites des dispositifs « communautaires » dans la gestion des biens et services collectifs ainsi que leur ambivalence dans les processus de marchandisation. En s'appuyant sur des travaux consacrés à l'action publique et collective dans les services d'eau urbains en Afrique subsaharienne, la première partie interroge la genèse de l'intense ingénierie participative actuellement déployée ainsi que les conditions et modalités de sa mise en œuvre. La deuxième partie montre que si la participation peut favoriser des progrès matériels de la desserte, elle suffit rarement à réguler de nouveaux systèmes de solidarité aptes à conjurer les effets délétères de la marchandisation des réseaux. Plus généralement, si des preuves tangibles d'une contribution de la participation à l'amélioration des conditions de vie matérielles des pauvres en ville ont été apportées ici et là, son efficacité comme stratégie de changement social demeure en question. À l'encontre des discours dominants sur la question, alimentés par une vision idéalisée de la gestion participative, la troisième partie argumente ainsi que les expériences africaines actuelles ont davantage pour souci d'intégrer les pauvres, ou une fraction d'entre eux, dans le marché que de promouvoir une gouvernance urbaine démocratique, assurant la représentation d'intérêts pluralistes et souvent antagoniques.
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Water delivery and metropolitan institution building in Cape Town: The problems of urban integration
In: Urban forum, Band 15, Heft 3, S. 231-253
ISSN: 1874-6330
Service d'eau et construction métropolitaine au Cap (Afrique du Sud) : les difficultés de l'intégration urbaine
In: Revue française d'administration publique, Band n o 107, Heft 3, S. 433-445
MÉTROPOLES DU SUD: RÉSEAUX TECHNIQUES ET GOUVERNEMENTS - Service d'eau et construction métropolitaine au Cap (Afrique du Sud): les difficultés de l'intégration urbaine
In: Revue française d'administration publique: publication trimestrielle, Heft 107, S. 433-446
ISSN: 0152-7401
Urban Infrastructure in Transition: Networks, Buildings, Plans
In: International journal of urban and regional research: IJURR, Band 27, Heft 1, S. 203-205
ISSN: 0309-1317
Des ONG dans les villes africaines: Le « partenariat », un outil d'autoreproduction ?
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 13, Heft 1, S. 119
ISSN: 1776-2995